27 mayo 2006

de Miña au col de Sirani


Le lendemain départ vers le col, longue montée, plus de 1000m de dénivelé à un rythme très lent à cause de l'altitude. Sur le chemin nous sommes rejoints par Julian et son âne. Il va faire ses courses de l’autre côté, tout simplement… Il nous explique les propriétés médicinales de chaque plante, celle pour la colique, celle pour le mal des montagnes, celle pour la fatigue. On partage notre déjeuner de 10h au bord d’un petit ruisseau. Il nous offre des tunas, fruit de cactus (voir photo), et des humitas, spécialité régionale enroulée dans une feuille de maïs. Il insiste pour nous accompagner mais nous avons décidé de ne pas passer le col dans la foulée et de dormir dans la vallée de l'Achacota pour l’acclimatation. On y a des vues splendides et on voit passer les condors d'assez près.

Une fois repéré le chemin du col nous installons la tente pour notre première nuit à 4800m… Il faut rafistoler l'entrée dont la fermeture éclair est cassée avec des sacs poubelles et ne pas oublier l'eau à l'extérieur à cause du gel. On se couche vers 17h ! Même pas froid grâce à nos duvets magiques !

Le lendemain col en vue, on fait 3 pas à la minute, dès qu’on remet les sacs il faut attendre d’avoir repris notre souffle avant d'avancer… Mais il est à notre portée ! On y arrive ! Plus de 5100m ! Puis redescente vers le lieu dit Sirani, champs de cairns, cabanes, valon protégé, ânesse et ânon. Effroi nocturne : Marc est persuadé d’entendre rôder un puma… Un des effets du mal des montagnes : les délires parano ! En tout cas ça nous a bien fait rigoler (le matin) !

1 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Le monde est vraiment beau , et vous aussi!
La couleur du ciel est bien celle que l'on observe en Montagne, un rêve pour nous, ou bien des projets pour un peu plus tard.

2:11 a. m.  

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